Deux équipes de recherche de l’Institut de Biologie François Jacob, le SEPIA et CellTechs (école d’ingénieurs Sup’Biotech), en collaboration avec le LEMM de l’Institut des Sciences du Vivant Frédéric Joliot, ont développé une nouvelle approche de modélisation in vitro de la maladie d’Alzheimer grâce à des cellules souches pluripotentes  humaines. Ces travaux se basent sur la capacité de ces cellules à se différencier en «  mini-cerveaux », des structures 3D récapitulant le développement du cerveau humain. 

Utiliser des cellules souches humaines, et les différencier en « mini-cerveaux » pathologiques, en simulant une partie de la complexité du tissu cérébral, ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Cette approche de modélisation in vitro permettra de progresser dans la compréhension de la maladie, dans l’identification de marqueurs aidant au diagnostic précoce de la maladie et le développement de thérapies. Elle devrait également constituer une alternative à certaines étapes d’évaluation réalisées sur des modèles animaux.
 
Cette miniaturisation technologique entrouvre ainsi un champ large de possibilités pour mettre au point des stratégies thérapeutiques innovantes ciblées et tester l’efficacité de nouveaux médicaments, dans la perspective du développement de la médecine du futur.